Photo: dear Andrew Kendall
Je n’aime pas Interpol. Je n’aime pas non plus leur single, le fatiguant Evil. Pour Interpol, c’est le nom que je n’aime pas, comprenez. Il sonne bien me direz-vous. Et en plus The Police était déjà pris alors… Cela dit, Paul Banks emmène un quatuor révélateur de la décennie musicale : référenciée (voire tout le rock depuis 50 ans), critiquée et sans véritable âme sur scène. Mais j’aime Interpol quand ils font le grand écart entre le tortueux Our Love To Admire et le brut Turn On The Bright Lights. Le rappel est révélateur, entre NYC et The Heinrich Maneuver. En fait, j’aime le « vieux » Interpol, celui que j’ai découvert grâce à feu John Peel. Obstacle 1, PDA,. Ce groupe me rend prétentieux : il s’agit tout simplement du meilleur groupe du monde. Rideaux. J’en retiendrai cette lumière rouge, ces costards foncés, ce jeu de scène sobre. Les années 00 sont molles : on a les Joy Division qu’on mérite. Je reste incompris, et c’est tant mieux.
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