The Tellers, Hands Full Of Ink.
Celui-là risque bien de passer l'hiver au chaud.
Un peu plus que le fut l'album scintillant de naïveté de leurs compatriotes Girls In Hawaii. Décidément, difficile de quitter cette étiquette de groupe Belge. Même quand on opère ici comme un aigle à deux tête, avatar de Bilo...
Les Inrockuptibles ne tarrisent pas d'éloges à leur propos: "Les jeunes Belges de The Tellers ont grandi en aimant fort les Libertines et ça s'entend: Hugo, délicieux extrait d'un album à venir, évoque, avec sa mélodie adhésive et ses guitares cosy, le Pete Doherty".
On aurait pas eu besoin de le nommer, tellement la référence est évidente? Trop? Suffisante en tout cas pour rencontrer un joli succès programmé. Tant mieux pour eux. D'ailleurs, ils savent détrousser des singles évidents d'un talent certain: Hugo justement et son successeur More, ou Jack Knife par exemple. De l'humilité, voire de la timidité comme dirait l'ami Camille. De la pop sans grande prétention: voilà pourquoi ce groupe ne saurait être Anglais. Ou Français. Forcément. Question de valeurs.
Il reste toutefois cette idée qu'un Littl'Ans ferait ici plus l'affaire que les Tellers. Il reste l'idée qu'on préférerai voir les Mondrians jouer en compagnie des Draytones ce samedi à Fribourg plutôt que des Tellers -mine de rien, ces Mondrians savent bien s'entourer...
Il reste que voir un succès des Tellers resterait autrement plus plaisant qu'un succès de Ghinzu. Question de goût, et de bon goût surtout...
Hugo live:
Hands Full Of Ink