Anarchy In Newcastle

The Licks, from Newcastle

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Moi j’ai une cousine qui est chouette. Tu vois, elle est un peu plus vieille que moi. Elle a 27-28 ans, un truc comme ça quoi. Et elle a des amis chouettes.
Elle me demandait toujours :
Tu connais les Licks ? Moi je disais :
Ouais, le groupe qui joue avec Juliet Lewis, l’actrice qui prétend être une rockeuse…
Mais non, que dalle, les Licks viennent de Neuchâtel. Bref, moi, j’ai toujours considéré Neuchâtel comme une la ville où se passe la Fête des Vendanges, où il y a étonnement un trop grand nombre de belles femmes (mais pourquoi donc ?), et où tu t’fends la gueule avec des gens qui prétendent parler le meilleur français du monde. J’te jure, ces neuchâtelois.
Ouais, parce que ma cousine, après avoir habité au Brésil, à Madrid et j’en passe, ben elle habite à Neuchâtel avec sa maman des fois aussi. En fait, elle a un peu tous ses amis là-bas j’crois.
Bref, Neuchâtel pour moi c’est pas vraiment rock’n’roll, ni grunge. Peut-être déviant, ça j’en sais rien. Mais à voir la turpitude de ses habitants, j’me doutais bien qu’il devait y avoir quelque au fond d’eux-mêmes.
Tu sais, c’est comme Vevey. On dirait pas, mais Vevey c’est pas Chaplin et les Ateliers Mécaniques.
Et à Neuchâtel, il y a aussi les amis des Welingtons. ‘Sont sympas ceux-là. Bonjour à eux d’ailleurs. Il y a aussi les Moonraisers. Tu connais non ? Bon c’est pas du rock, mais je crois que les jeunes aiment.
Les Licks, de leur côté, puisque je suis sensé parler d’eux, ont sorti un album en 2007. Ils disent remercier sur leur album notamment la ville de Neuchâtel, la Loterie romande, mais aussi les Rambling Wheels. Et c’est des amis à Rectangle. Et puisque c’est des amis à Rectangle, eh bien les Licks ont pu jouer au Bout du Monde, de Vevey faut-il le rappeler.
Quand on parlait de mafia…
Donc, les Licks, c’est des potes à ma cousine. Et moi j’ai pas osé aller me présenter. Non, moi j’préfère aller faire chier Franz Ferdinand avec Aurél au Rock’Oz Arènes, ou les Bishops, ou euh, plein de trucs. Mais un groupe de Neuchâtel, ben non j’vais pas leur parler.
Et ce qui marrant dans l’affaire, c’est que eux me cherchaient. Alors, moi j’suis parti, et on m’a dit ça après coup. Donc bonjour à vous les Licks si vous nous écoutez maintenant.
Alors d’après ce que j’ai retenu, le Franz ben il a joué avec Judah Bauer, le guitariste du Jon Spencer Blues Explosion et de mon amoureuse Cat Power... Et d’après ce que j’ai entendu, eh ben les Licks c’est sacrément bien foutu.
J’vais pas vous sortir les références et autres influences, mais on voit que le Franz a côtoyé du costaud. A trois, c’est toujours mieux, pas besoin d’être plus pour faire mieux. Et comme moi j’adore tout ce qui est bien pop, voici Back To The City, un morceau qui parle réminiscences de l’Ohio, terre natale du type. Franz ne gagnera peut-être jamais les primaires dans son Etat, mais je crois entendre Cat Power dans les cœurs sur le morceaux.
Si t’y crois pas, appelle Fréquence Banane OK ?