Manon m'avait demandé si je voulais écrire pour le Staff News, le journal des gens qui travaillent au Montreux Jazz. J'allais pas dire non. Alors voilà mon premier papier, paru mercredi. Avertissement: l'ami Claude lit et se permet de censurer ce qu'il veut sur son bébé le Jazz. Donc on y va molo, ok?
On était mal parti: le temps de participer à l'apéro du staff et de faire fondre son compte en banque au guichet, Rostam et Chris m'attendaient patiemment au Media Center. Deux étudiants érudits formant la moitié de Vampire Weekend avaient des choses à me dire. Enfin presque. A se demander si les facs de New York City dispensent des séminaires dans leur cursus. Bref, le Montreux Jazz, ce n'est pas seulement des prestations scéniques, c'est aussi des rencontres improbables avec des artistes au choix: amusants, sages ou totalement décalés. C'est ainsi que hier dame Santogold se baladait tout simplement au Jazz Café, sa casquette pastel-mauve vissée sur la tête. La belle surprise. Ezra, chanteur des Vampire Weekend était là aussi et c'est confirmé: ces jeunes new yorkais sont sûrement les rois des échecs ou du Pictionnary. N'empêche que leur album a la classe et que l'on peut être satisfait des programmateurs d'avoir su flairer le bon coup. Quant à Santogold, on devine le triomphe qu'elle va rencontrer.
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