"Hello we are the Beastie Boys from New York City!"
Le Strav' se retrouve dans tous ses états. Spank Rock a tenté (je dis bien tenté) de chauffer le public spécialement venu pour Mike D, MCA et Adrock. Dommage, Spank Rock méritait un meilleur accueil.
Bref. Public assez sage. Jusqu'à ça...
Exit les trainings Adidas. Ben ouais. Mais ça change rien à l'émeute créée. Ca saute, ça virevolte, bref ça dégomme. Champ de bataille de pogo. On n'est pas à un concert de hip-hop. Ca ressemble plus à du punk. Ceux-là ne font rien comme les autres...
Alternant morceaux traditionnellement punk, joués instruments en main, bravoure hip-hop (non mais Mixmaster Mike!) et plages instrumentales annonçant le live de ce soir (précédé des très bons/bonnes Electrelane), les Beastie Boys maintiennent le niveau, font suffoquer les 4'000 animaux présents dans l'arène en bois sans les tuer. Mais la bataille est rude. Ouais. You Gotta Fight for Your Right To Party.
Les albums Check Your Head et Licensed to Ill sont logiquement fort représentés. Les Beastie Boys s'amusent. Nous aussi, enfin entre les morceaux. Sinon c'est l'enfer.
Mais de cet enfer, j'en veux bien. Suffit juste d'avoir ses pompes attachées solidements.
En rappel, Intergalactic et Sabotage achèveront le champ de bataille. Charles Bukowsky, fidèle de Lester Bangs disait à propos des émeutes lors des concerts des Rolling Stones: "Bon OK, c'est ça le cirque. Quand même plus propre que le Vietnam". Hier soir, j'en aurai douté. It's Time To Get Ill!
From NYC